Anatomie d'un chasseur au 1/12ème (1ère partie)
Anatomie d'un chasseur au 1/12ème (1ère partie):
Le sujet d'étude est ce petit Yak-3, réplique au 1/12ème légèrement adaptée à la motorisation électrique :
Il s'agit en fait du 5ème Yak-3 que j'ai construit, une variante simplifiée et allégée, capable d'embarquer les 40g du "data logger" (comprenez un enregistreur des données de vol).
Les principales modifs étant l'abandon de la gouverne de direction, et un moteur plus léger positionné plus en avant, à l'extérieur du fuselage donc mieux ventilé. Le cône d'hélice aussi a été laissé de côté. J'ai également investi dans une batterie neuve, de plus petite capacité mais bien plus énergique (une NanoTech 3S-1300mAh, ma vieille 3S-1800mAh étant en fin de vie).
Au final, le Yak-3 allégé gagne quasiment 100g, data logger compris, avec une masse totale en ordre de vol de 480g contre, donc, 100g de plus pour les précédents modèles.
Les dimensions de la bête :
On peut déjà donner quelques chiffres faciles à obtenir:
Envergure : 77,6 cm,
Longueur : 72 cm,
Surface Alaire : 9,91 dm²,
Corde moyenne : 14,2 cm,
Allongement: 5,98,
Masse : 480 g.
Le profil de l'aile est un Clark YH de 13 % d'épaisseur relative à l'emplanture, 8 % en bout d'aile (les valeurs respectives pour le vrai Yak-3 sont de 14 % et 7 %).
On peut trouver quelques données sur ce profil, pour une épaisseur relative de 12 % environ, et à un nombre de reynolds proche de celui escompté pour le Yak-3.
Ce qui importe pour le moment, c'est la valeur du coefficient de portance (Cz) maximal. Les sources semblent indiquer qu'il faut s'attendre à un Cz de l'ordre de 1,1 à 1,2 grand max.
Avec un Cz à 1,13, on devrait s'attendre à une vitesse de décrochage de l'ordre de 30~31 km/h.
L'expérience des précédents modèles montre qu'une vitesse de pointe de 100 km/h est facilement envisageable.
La motorisation :
Le moteur choisi est un brushless à aimants permanents, cage tournante (outrunner), trapezoïdal et que sais-je encore... 51 g et constante Kv de 1350 tr/min/V environ.
(hélice cassée après le 3ème vol!)
De fabrication chinoise, marque EMP (Shenzhen), de bonne qualité.
Le moteur a passé toutes sortes de tests en vue d'établir un modèle mathématique capable de prédire ses performances. C'est un sujet très épineux et complèxe, d'autant plus pour un moteur brushless. Mais bon, les grandes théories et les belles équations attendront un autre jour.
La batterie est donc une Lipo, de marque Turnigy (chinoise), type NanoTech 3S (donc 3 éléments de 4,2V soit 12,6V), d'une capacité de 1300 mAh.
La première hélice envisagée est une APC 7x6 Thin Electric.