De la vitesse en immersion - suite
Aujourd'hui, le racer plus en détail. Le fait est que, l'avion n'existe plus ! et oui, le 8ème et dernier vol s'est fini dans un arbre, pour des raisons inconnues. Je soupçonne quand même une faiblesse des gouvernes de roulis, les ailerons quoi.
Mais rien n'empêche de continuer de détailler l'avion.
Vues de l'intérieur via la trappe d'accès qui sert à insérer les 2 batteries, propulsion (4S 1800 mAh) et auxiliaire (3S 460 mAh) :
L'accès n'est pas aisé ! On voit, le BEC externe, le contrôleur et en petit, le capteur de tr/min. L'essentiel du fuselage est en balsa, sauf les flancs de la partie avant, que l'on voit ci-dessus, qui sont en contre plaquée 0,8 mm. Les renforts ont été rajoutés après le premier vol, et les premiers crash, ils sont peu efficaces.
Le contrôleur se retrouve sous la batterie, qui chauffe déjà en elle-même, ce qui ne facilite pas la ventilation.
Cette dernière était assurée par des trous percés dans le dessous du fuselage, et qui se sont assez rapidement révélés insuffisant, imposant une ouverture au cutter et à l'arrache :
Malgré cela, la ventilation reste insuffisante, limitant l'autonomie à environ 5 minutes (un capteur prend la température du contrôleur et alerte si elle dépasse les 50°C, signalant le moment de revenir au sol). Toutefois, le contrôleur est sous dimensionné, 30 A alors qu'au décollage j'affiche légèrement plus, 32 à 34 A. Un contrôleur plus adapté serait surement la réponse au problème.
On voit aussi l'installation du moteur, vissé sur un bloc de balsa. Le moteur est simplement laissé à l'air libre, ce qui n'est pas une solution idéale pour l'aérodynamisme de l'ensemble, mais s'impose une fois de plus par le fait que le moteur est sous dimensionné, et risquerait de chauffer sans une abondante arrivée d'air frais. A noter, un anticouple assez marqué.
Entre les deux ailes, une trappe vissée pour l'accès au matériel :
Pour le dernier vol, la caméra et son servo avait été avancés au niveau des 2 antennes de réception, ce qui a peut-être améliorer l'aérodynamisme puisque j'ai alors effectué mes meilleurs chronos.
Je n'ai malheureusement pas de photos de cette dernière installation, bien plus propre que la première :
Au niveau des ailes, le flanc du fuselage est en contre plaqué à l'extérieur, doublé de balsa 3 mm.
L'arrière du fuselage est essentiellement en balsa 3 mm.
Les ouvertures dans le fuselage pouvaient être partiellement closes par du scotch de peintre.
Ci-dessous, on voit l'ouverture pratiquée pour l'antenne du GPS. La course étant basée sur les mesures GPS, il faut s'assurer que celui-ci capte le max de satellites.
Ici aussi, le haut du fuselage est amovible. En fait la quasi-totalité du haut du fuselage, là où est réuni l'ensemble du matos, est amovible, ce qui n'a pas posé de problème de déformation ou vibrations.
L'empenage est des plus simple, en balsa de 3 mm, x 2, soit une épaisseur de 6 mm, brut.
La dérive n'a pas de gouverne de direction, inutile dans ce cas.
Détail de la tringlerie de la profondeur :
C'est relativement peu soigné, j'aurais aimé avoir le temps de revoir tout cela...
L'aile droite, où l'on voit les dimensions des ailerons :
Le roulis est très efficace, même à grande vitesse et malgré une torsion de l'axe d'aileron facile à la main :
J'avais peur de quelques effets néfastes genre flutter, mais rien de tout cela. Au contraire, la mollesse des ailerons empêchait peut être d'avoir un roulis trop vif à grande vitesse.
Les saumons sont on ne peut plus simple puisque l'aile est simplement coupée nette ! Pas d'arrondi, qui serait plus néfaste qu'utile.
On voit le principe de la construction de l'aile, ébauche en polystyrène extrudé (styrodur) coffrée avec du balsa 1 mm, bord d'attaque taillé dans le balsa. Le tout collé à l'epoxy.
Détail de l'installation entre les deux ailes :
On voit le servo unique (10 g) qui actionne les ailerons via un tube carbone 3 mm. Il est monté sur les deux autres tubes carbones renforçant les ailes (5 mm et 4 mm). Cela peut paraître léger, et ça l'est, mais je n'ai eu aucun soucis jusqu'à plus de 6 G en virage.
Cette partie regroupe en plus le logger, l'altimètre, le capteur de G (sous le scotch bleu), le récepteur.
Cette partie n'est bien sûr pas facile d'accès !!
Les 3 trappes démontées montrent l'ensemble de l'équipement interne, notamment à l'arrière le servo sur lequel est monté la caméra, l'OSD, l'émetteur vidéo et le GPS, ainsi que le servo de gouverne de profondeur (un 9 g remplacé par un 12 g suite à des pignons bouffés).
Le détail de sous la trappe arrière, avec l'emplacement de la caméra et de l'émetteur, l'OSD est sous la caméra :
Voilà, l'engin grand ouvert...
L'intérieur est dense, les dimensions du fuselage sont dictées par le besoin aérodynamique de le réduire au maximum et à l'inverse la nécessité d'avoir une marge de manoeuvre pour y mettre les doigts, et un peu d'espace pour éviter que tout cela ne chauffe trop.