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Aerotrash

Vengeance !

22 Mars 2012 , Rédigé par Guillaume Publié dans #divers

Il m'en restait deux en pièce détachées, qui n'attendaient que d'être montés !!

 

http://g.rouby.free.fr/DOCS/Yaka.jpg

 

Si je compte bien, celui là sera le 6ème Yak-3 à voler... le proto est "réformé" pour cause de vibrations excessives et laideur congénitale, le 2ème est explosé suite à un servo monté à l'envers, le 3ème est toujours en service, mais un peu lourd, le 4ème n'a jamais voulu voler droit, le 5ème, je viens juste de le crasher par défaillance radio, mais il volera bien à nouveau...

 

Celui-là est constuit comme le précédent, moteur à l'extérieur en lieu et place du cône d'hélice... pas très esthétique mais ça permet de mettre un moteur plus léger, bien ventilé, sans compromettre le centrage.

J'espère pouvoir le tester en combat prochainement, affaire à suivre...

 

En attendant, il sera équipé du data logger avec tube de pitot pour continuer les tests d'hélice en vol. En fait, j'en suis plus à faire des estimations de la traînée de l'engin. Sur ce point, il semblerait que je l'ai sous estimée jusque là.  

Premièrement, après avoir visionné quelques vidéos en vol, il semble que la plupart des vitesses de pointes enregistrées par le logger étaient faites suite à des piqués qui, bien que modestes, conduisaient à une surestimation de ce qui serait la vitesse max en palier. La traînée déduite d'après la poussée théorique était donc sous estimée (une partie de la force propulsive était en fait une composante du poids...).

Ensuite, j'ai fait quelques vols, avec vidéo, dans le but d'enregistrer une vitesse max en palier véritable. Et effectivement, la vitesse était sensiblement inférieure, suggérant un coefficient de traînée parasite de l'ordre de 0,04 au lieu de 0,03 comme je le pensais précédemment.

La belle affaire...

Toutefois, par curiosité, j'ai tâté les méthodes d'estimation du coefficient de traînée parasite. C'est un sujet sur lequel je ne suis pas très à l'aise, c'est complexe et je n'ai aucune expérience en la matière. Je me suis surtout inspiré de ce que l'on peut trouver sur le site de l'Université de Stanford.

La gros morceau c'est de connaitre la surface mouillée de l'engin, pour ça j'ai fait une petite programmation sur tableur qui réduit les formes générales de l'avion en facettes en triangle, puis calcul des aires de chaque triangle, tout un bordel !

Le Yak modélisé de cette façon, j'obtiens effectivemment un coefficient de traînée parasite de l'ordre des 0,04, aux nombres de Reynolds correspondant, mais en supposant une rugosité ("roughness") deux fois plus forte que ce qui est préconisé par le site de Stanford. Cela pourrait paraître logique vu l'échelle, mais on reste quand même un peu sur sa faim... la méthode appliquée au Yak "grandeur" prévoit un coefficient de traînée parasite largement inférieur à ce qu'il devrait être, ce qui laisse penser que les effets du nombre de Reynolds sont mal pris en compte, ou que je me plante complètement !!



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